Les abords du Port à sable, au Confluent

Réunion publique du quartier Fin d’Oise du 9 décembre 2024 : CCVE et de nombreux riverains du Port à sable, exploité par Haropa sur le quai du Confluent, ont rappelé les nuisances subies de façon fréquente du fait des activités de traitement de matériaux, installées sur le site :

• non-respect des horaires d’activité, dépassement des seuils de bruit, accroissement du trafic de camions, pollution de l’air engendrée par les engins de chantier…

Une étude de niveaux sonores, réalisée en 2024 par Bruitparif, a confirmé que les seuils réglementaires maximums étaient dépassés.

Début janvier 2025, Haropa (responsable du site) a annoncé aux riverains qu’il avait décidé de refuser sur ce port, à partir du mois de mars 2025, les activités d’enrochement (activités les plus bruyantes).

Résultats de l’étude Bruitparif sur les nuisances sonores causées par le Port à sable         Microsoft Word – Rapport_11_cotes_vannes_Haropa_v0.docx

1.Nuisances sonores

Le port de Conflans Fin d’Oise est un port d’activités situé au Confluent sur environ 600 mètres de long.

Cinq entreprises exploitent la zone (du Nord au Sud) : STANOP, CDES, POINT P, LE BLOC et STDN.

L’activité de la Stanop est soumise à la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement.

En 2023, une plainte a été déposée par les riverains contre les nuisances sonores provenant de la Stanop.

Les services de l’État (DREAT-IdF) ont tout d’abord répondu à cette plainte en se référant à des études de bruit de 2016 et 2020 et concluent au « respect des valeurs limites des niveaux de bruit et d’émergence définies par l’arrêté du 27 janvier 1997 ».

Cependant, les riverains continuant à se plaindre des nuisances sonores liées aux activités du Port, Haropa a mis en place en 2024 un suivi du bruit sur cette zone.

Un capteur de bruit de type « méduse » a été installé entre le 31 mai 2024 et le 21 août 2024, chez un riverain de la Rue des Côtes de Vannes.

Ce capteur a vocation à être déplacé si besoin sur d’autres sites d’observation faisant l’objet de plaintes pour nuisances sonores de la part des riverains.

2. Le capteur « méduse »

Développé par Bruitparif, le capteur acoustique « méduse » permet d’améliorer la compréhension des nuisances sonores et d’aider à leur gestion.

3.Conclusions

La mesure réalisée à l’aide du capteur « méduse » a permis de dresser un diagnostic de l’environnement sonore rue des Côtes de Vannes à Conflans Saint-Honorine.

Les sources sonores dominantes sont le bruit de l’activité ICPE de la STANOP ainsi que le bruit ferroviaire.

Les autres activités du Port de Conflans Fin d’Oise ne contribuent qu’à une part marginale au niveau sonore globale (2% de la contribution globale).

En journée, l’activité de la Stanop représente le bruit dominant pendant plus de 50 % du temps total.

En revanche, en terme de bruit de type événementiel (pic de bruit), la contribution la plus importante dans le bruit ambiant global est le bruit ferroviaire.

En moyenne, sur l’ensemble de la période de mesure (du 31 mai au 20 août 2024), l’émergence associée à l’activité Stanop est de 10,5 dB(A) en journée.

Cette valeur est supérieure à l’émergence maximale admissible de 5 dB(A) stipulée par l’arrêté du 23 janvier 1997.

Les dernières analyses de bruit effectuées par la Stanop au droit de son site ont été communiquées aux riverains du port lors d’une réunion qui s’est tenue en juin 2025.

Le bruit du moteur d’un malaxeur a été identifié comme élément le plus préjudiciable.

Son changement a été programmé.

Haropa Port a par ailleurs confirmé avoir renforcer les conditions d’accès du site pour éviter l’arrivée des camions extérieurs avant 7h du matin.